Mode d'Emploi:

Les aimants doivent être appliqués d’un minimum de 3 h à un maximum de 4 h par jour à l''oreille gauche

Utilisez-les de préférence chez vous et lorsque vous êtes tranquille, par exemple le soir après le dîner jusqu’au moment de vous coucher.

Les aimants sont de deux dimensions. Placez le plus petit sur la partie avant de l’oreille et le plus grand derrière.

Le traitement n’exige pas de percer l’oreille car les aimants restent en place sans aucun risque de se détacher.

Effectuez cette opération durant 6 ou 7 jours, période durant laquelle vous pouvez continuer à fumer normalement.

À la fin du septième jour, si vous ne l’avez pas fait avant, vous arrêterez de fumer.

Vous n’aurez aucun mal à le faire: durant cette première semaine, les aimants auront stimulé la production des endorphines qui éliminent le désir de fumer.

Continuez à porter les aimants durant 20 ou 25 jours et conformez-vous aux indications et aux conseils du manuel joint.

Il s’agit d’une thérapie que vous pouvez faire seul et chez vous, sans avoir recours à un médecin.

Au contraire d’autres systèmes, vous n’avez pas besoin de l’assistance de personne pour pratiquer la thérapie.

Aucun médicament à avaler, chewing-gum à mastiquer, par conséquent, aucune gêne ni effet collatéral.

Choisissez vous-même le moment idéal de la journée pour appliquer les aimants.

Aucune contre-indication. Aucune perte de temps.

Après avoir arrêté de fumer, il peut arriver, plusieurs mois ou même plusieurs années après, que vous refumiez une cigarette.

Si vous avez peur de recommencer à fumer, vous pourrez utiliser à nouveau les aimants autant de fois que nécessaire.

L’utilisation de Zerosmoke dans le cadre de l’autothérapie antitabac ne comporte aucun besoin de compensation comme la tendance à manger davantage : dans la majorité des cas, seule une augmentation moyenne d’1,6 kg pour un poids de 65 kg a été constatée sur une période d’un an.

CONSEILS du Dr M.TOURRASSE pour Arrêter de fumer

La fumée de tabac est composée de plusieurs milliers de particules chimiques, dont au moins 200 toxiques puissants.

D'un point de vue strictement "raisonnable", fumer plus d'une dizaine de cigarettes par jour est véritablement suicidaire.

Et pourtant…

Ni la prise de conscience des pouvoirs publics, ni les textes en gras inscrits sur les paquets de cigarette ne semblent avoir prise sur le fumeur.

Dans les années 1580, Jean Nicot, ambassadeur de France au Portugal, introduit le tabac à la cour du Roi de France. L'herbe à Nicot fera le tour du monde et, quatre siècles après, continue à connaître un succès planétaire, malgré la découverte de ses dangers, et des additifs dangereux que les cigaretiers ont ajouté sans scrupule, augmentant la dépendance.

Cet alcaloïde puissant, que l'on appellera la nicotine, étant une substance puissamment addictive, cesser de fumer requiert souvent de gros efforts.

Statistiquement, un fumeur décidé qui rate son envol (entendons par-là sa libération) ne recommencera l'aventure de l'arrêt du tabac que deux ans après.

Alors autant mettre toutes les chances de son côté, et se préparer correctement pour réussir sa sortie. Si on n'est pas totalement prêt, mieux vaut patienter tout en travaillant sur sa motivation.

On ne se lance pas dans cette aventure sur un coup de tête un beau matin. Certains l'ont réussi, et il faut les saluer, mais ils sont peu nombreux. Un changement de vie aussi important que celui-là se prépare…

Premier constat : On s'arrête de fumer POUR SOI et non pas pour faire plaisir à l'oncle Georges, à notre conjoint(e)ou à nos enfants.

On ne prend donc pas rendez-vous chez son médecin parce que notre épouse nous rabat les oreilles tous les soirs, ou parce qu'on bon ami est mort d'un cancer du poumon.

On s'arrête de fumer parce qu'on a pris conscience que le tabac est nocif, qu'il coûte cher, que l'odeur que l'on dégage après avoir fumé est franchement détestable et, surtout, parce qu'on en a marre de se considérer comme un idiot dépendant, quand on prend la voiture à 23 h pour trouver le dernier bureau de tabac ouvert alors qu'on serait si bien chez soi….

Et qu'un jour, il est temps de grandir…

Deuxième constat : On ne s'arrête pas de fumer, on se libère du tabac !

La nuance paraît à première vue subtile, mais entre les deux phrases, il y a autant de différence qu'entre le jour et la nuit. On ne construit rien de durable sur un "arrêt".

"J'ai arrêté de fumer" décrit un instant précis. Il n'y a rien dans cette phrase qui parle de moi tourné vers l'avenir.

"Je me suis libéré du tabac" est un vrai départ vers l'avenir. Mieux vaut donc se penser en libération qu'en arrêt..

Troisième constat : A quelques exceptions près sur la planète, l'arrêt du tabac sera définitif, et binaire. On devient un ancien fumeur, libéré du tabac, ou bien on re-fume.

Seuls ceux qui ont toujours peu fumé peuvent s'offrir le plaisir d'une cigarette de temps en temps. Je fais partie de ceux-là. Les autres, les fumeurs, n'ont le choix qu'entre deux choses : la ration quotidienne, ou le zéro absolu.

Quatrième constat: S'arrêter de fumer n'est pas aussi simple que le simple fait d'acheter un dispositif d'aide à l'arrêt. Les "arrêteurs" de tabac à répétition, qui ont essayé toutes les nouveautés de ces dix dernières années le savent bien.

Cinquième constat : Comment savoir quand on est prêt? Quand on pense que la décision a été prise POUR SOI, et non sous la pression de quelqu'un, il suffit d'observer la façon dont on parle de soi. Avec un peu d'observation, on arrive facilement à déterminer notre degré de motivation.

Plusieurs phrases, très différentes selon les individus, seront utilisées par quelqu'un franchissant la porte du cabinet médical, cherchant de l'aide pour cette libération du tabac.

Les mots reflètent profondément nos pensées profondes. Si vous en doutez, demandez à votre psy…

Alors, selon la manière dont on parle de soi, on peut tenter de se décoder :

* "Docteur il faudrait que vous m'aidiez à m'arrêter de fumer ! " Analysons un peu : "il faudrait" dénote un manque de motivation net. Qui est ce "Il" dont on nous parle ? L'emploi du conditionnel "faudrait", ne renforce pas le sentiment de motivation. Voyons le reste de la phrase : ..que "VOUS" m'aidiez. Alors là, ce n'est même plus lui qui va le faire, mais moi, son médecin… Autres formulations :

* "Docteur il faut que vous m'aidiez à m'arrêter de fumer ! " Un petit progrès : "il faut". Pas encore vraiment motivé, mais on est dans le présent.

* "Docteur je voudrais que vous m'aidiez à m'arrêter de fumer ! " C'est déjà mieux. L'emploi du "je" montre que le sujet s'implique, il se rend compte que c'est lui, l'acteur. Par contre il "voudrait". J'aurais préféré qu'il me dise "je veux"

* "Docteur, je veux que vous m'aidiez à m'arrêter de fumer ! " On y est presque.

* "Docteur, je veux m'arrêter de fumer, et j'ai besoin d'aide ! " On y est. Il est prêt. Si nous réussissons à diminuer sa dépendance, à prévenir le déséquilibre nerveux si fréquent, suite à l'arrêt, la partie sera probablement gagnée.

Il est intéressant de se surprendre dans la manière dont on va expliquer soi même la façon dont on s'exprime. Selon le cas dans lequel on se situe, on prendra alors conscience qu'on n'est pas encore prêt. Il vaut mieux alors remettre à plus tard, et réunir un maximum de chances pour réussir plutôt que de démarrer avec un maximum de chances de se rater.
Sans cela, l'arrêt risque fort de tourner court à la première occasion, heureuse ou malheureuse.

Car la décision doit être irréversible. Le corps conservant une "mémoire du tabac", la moindre petite cigarette fumée, parfois des années après l'arrêt, est capable de relancer le besoin. Et l'ex-fumeur refume en général autant qu'avant.

Quand on sait qu'il faut dix ans en moyenne pour "se nettoyer" du tabac et ramener le risque cancer à celui du non-fumeur, mieux vaut réussir son coup. Par contre, de nombreux effets bénéfiques seront très rapidement constatés : la peau qui s'éclaircit et devient plus lumineuse, la résistance à l'effort qui augmente, sont autant de facteurs bénéfiques qui, eux, interviendront dans les jours qui suivent l'arrêt.

Une fois motivé, notre futur ex-fumeur doit affronter deux effets négatifs dus à l'abstinence tabagique:
- l'irritabilité, qui s'accompagne parfois de troubles du sommeil et de grignotage, préludes d'une prise de poids,
- le syndrome de manque, qu'on a du mal à compenser.

Alors voila. Prêt?

Voici quelques remarques qui peuvent aider le fumeur en quête de repentir…
1. Décider d'un arrêt en une fois ou par paliers ? Il n'y a pas de règle, sauf celle avec laquelle on se sent bien. Arrêter d'un coup peut être très salutaire, arrêter en faisant des paliers peut également très bien fonctionner, pour peu que l'on ait identifié les étapes. En général, diminuer de moitié toutes les semaines est un bon rythme.
2. Quand on décide de stopper par paliers, il faut identifier les cigarettes importantes en les notant sur une feuille de papier. On ne s'autorisera alors que les cigarettes importantes, et à des moments exclusivement déterminés: Finies, les cigarettes que l'on prend à la volée, chacune devra être prévue et programmée.
3. Il y a quatre types de cigarettes :
- la cigarette plaisir (pas plus de trois par jour, en général après le repas),
- la cigarette besoin, quand le taux de nicotine sanguin descend,
- la cigarette réponse au stress, quand on vit un stress et qu'on sort fébrilement une cigarette du paquet, qu'on l'allume fébrilement et que l'on tire une longue goulée, en regardant la fumée sortir de notre bouche.
- Et enfin la cigarette habitude, que l'on prend machinalement. De celle-là, on ne prend conscience que quand on l'écrase dans le cendrier…
4. Utiliser parmi les techniques suivantes, celles que l'on veut mettre à profit. Il faut savoir qu'il n'y a pas une seule méthode, une seule solution sinon cela se saurait. Mais les différentes techniques décrites ci-dessous donnent globalement entre 60 et 80 % de réussite.

Les techniques thérapeutiques naturelles qui peuvent aider :

L'acupuncture jouera un rôle sur la prévention de l'état de stress. Certains points d'auriculothérapie, situés sur le pavillon de l'oreille, nommés points d'assuétude, ont un effet sur la dépendance. Les deux sont complémentaires.

L'homéopathie peut avoir deux objectifs :

1/ "désensibilisation" en utilisant des dilutions homéopathiques réalisées à partir du tabac que l'on utilise habituellement. Seules quelques rares pharmacies peuvent réaliser de telles préparations. On peut les prendre en gouttes ou en granules, les dilutions montent progressivement d'une semaine à l'autre, en commençant par 7 ch la première semaine, puis 9, puis 15 puis pour finir en 30 ch, à raison de deux granules le matin.
2/ Réponses quand le besoin survient. Les remèdes à utiliser: Aconitum 15 CH + Gelsemium 15 CH deux granules de chaque dès que besoin.

Les plantes médicinales :

- L'Avoine , Avena sativa, sympathicotonique, possède une action intéressante sur l'assuétude, c'est à dire sur le ressenti de besoin. - Le Millepertuis , Hypericum perforatum, connue pour ses vertus antidépressives, permet de limiter les fluctuations d'humeur consécutives à la période de sevrage.

Les Huiles Essentielles :
- Le Bigaradier , Citrus aurantium , pour l'Huile Essentielle extraite des fleurs, agit également sur l'apaisement ET sur la dépendance tabagique.
- Le Basilic , Ocymum basilicum, renforce la volonté, et est apaisante
- L'Ylang ylang , Cananga odorata, neurosédative, équilibrante, convient parfaitement à ces périodes d'instabilité qui suivent le sevrage.

Enfin on pensera à remplacer le geste de "suçotement" du fumeur, par un geste anodin autre que manger des chewing-gums ou des bonbons.
Le bâton de vanille, ou la confiserie sans sucre, que l'on utilisera exclusivement quand le besoin de tabac se fait sentir, permettront de désamorcer l'habitude d'avoir quelque chose à la bouche, qui peut être longue à disparaître.

Citons également l'hypnose, qui a sa part d'utilité dans le sevrage tabagique. Les résultats peuvent être spectaculaires.

Quant aux dispositifs apportant de la nicotine (patchs, chewing-gums à la nicotine, ils peuvent également avoir leur utilité en permettant un sevrage biologique progressif.

AU TOTAL, la multiplicité des solutions envisagées et proposées montre bien qu'il n'y a pas UNE solution mais plusieurs.

… Mais l'essentiel est dans la première partie : la motivation du sujet. Les techniques permettront de rendre les choses plus faciles, mais ne remplaceront jamais la volonté de changer de vie, qui fait passer du statut de prisonnier à celui d'homme libre…

Exemples de traitement :

- HE Ocymum basilicum 60 mg
- HE Lavandula vera 80 mg
- HE Cananga odorata 60 mg
- Extrait sec Avena sativa 100 mg
- Extrait sec Hypericum perforatum qsp 400 mg pour une gélule GASTRO RESISTANTE

Une gélule matin, midi et soir avant le repas pendant 10 jours
Puis une gélule matin et soir pendant trois semaines
- Aconitum 15CH et Gelsemium 15CH
Deux granules de chaque à prendre dés que besoin
- Dilutions homéopathiques isothérapique du tabac
Deux granules au coucher, en 7CH pendant une semaine, puis en 9CH, puis en 15CH, puis en 30CH à poursuivre tant que besoin.

Dr M.TOURRASSE

Attention ! Les exemples de traitement sont proposés pour parfaire votre culture générale et votre connaissance des thérapeutiques naturelles. Ces exemples ne constituent en aucune manière un traitement à part entière. Dans tous les cas parlez de votre problème de santé à votre médecin ou à votre pharmacien.

 

D'autres CONSEILS ICI:


 

Créer un site internet gratuit Webnode